Projet Donjons/Ruche

Ou comment signer pour une infinité de wip alors qu’on avait dit qu’on calmait les arrivées de colis sur la montagne de plomb.

Si on fait abstraction de mon passé figurinistique (plutôt chargé), ce « projet » a commencé il y a deux ans, lorsque j’ai retrouvé mon livre de Mordheim. On a relancé une campagne, monté une table et j’ai peint plusieurs bandes ainsi que quelques mercenaires et monstres de rencontre aléatoire.

Par la suite, une autre campagne, Warhammer JdR, s’est mise en route. Comme j’aime bien avoir des figs, j’ai peint notre groupe de joueurs, qui s’est vite retrouvé à affronter les bandes de Mordheim précitées. De là s’est mise en chantier une collection de diverses équipes des acteurs les plus courants au sein d’un monde medfan générique (si on admets que le vieux monde est un medfan générique, ce que je trouve très réducteur).

On arrive enfin à la dernière phase du projet, l’achat du livre de Frostgrave par mon binôme de jeux. Un Mordheim like rempli de monstres errants, avec du pex. Vendu! On se dit qu’à part le soclage, on doit vraiment pouvoir employer pas mal de matos sur tout ces support, donc naît le « Projet Donjons », même si je suis toujours à la recherche d’un meilleur nom. Une collection de groupes de cinq à dix figs archétypales plus une tripotée de monstres errants en tout genre. Vous le voyez venir le projet interminable?

Le fait de jouer et de collectionner des figurines depuis vingt ans vous amène à stocker un nombre important de choses en tout genre, du style ça peut servir on sait jamais, si un jour je veux me faire une armée de gobs des forêts Citadel de 1992, j’ai déjà trois réfs… Donc une expédition archéologique dans l’étagère de l’oubli pas si éternel que ça, suivi d’un raid sur les boîtes à rabiot, permet de mettre à jour des couches sédimentaires de plomb et de plastoc auxquelles on va pouvoir, enfin (et j’insiste sur enfin), trouver une utilité, et donc une raison valable de sortir les pinceaux.

J’insiste sur l’importance d’un espace de travail bien ordonné…

Mais si on était raisonnables dans le hobby, ça se saurait. On est donc repartis à écumer les quatre coins du net à la recherche de la réf qui le ferait trop grave pour le seigneur liche de mon nœud, et il nous faudrait des hommes bêtes avec lances, armes de base, boucliers, armes à deux mains, baguettes chinoises et brosse à dents… Restez loin d’ebay, au risque de rajouter de la masse au volume de plomb qu’on venait d’alléger, et inversement pour le portefeuille.

Le côté vraiment agréable de ce projet, renforcé par l’aspect old school de Frostgrave, et de pouvoir travailler sur des réfs un peu datées, vous savez celles sur lesquelles on bavait quand un plus grand que nous eu le bon goût de nous filer, l’air de rien, notre premier White Dwarf (ce qui correspond plus ou moins à un pacte démoniaque dont vous n’aviez pas lu les petits caractères). Quelque chose à réveiller en vous le gène « Oldhammer », vous savez ce truc dans votre tête qui vous dit que manger du plomb, ça peut pas vraiment être si mauvais qu’on le dit.

L’autre aspect positif est la grande variété, que ce soit dans les marques comme dans les thèmes abordés. En effet si je table beaucoup sur du GW, je pioche volontiers dans du Reaper, NorthStar, Otherworld ou même Mantic. Et quand je parle de différents thèmes, c’est que ça fait du bien de se dire qu’on ne peint que dix squelettes, pas 5000 points de Comtes Vampires, et qu’après on pourra se lâcher sur un mage ou deux trois trolls pour varier avant de penser aux démons…

D’ailleurs certains pourraient trouver que tout ça, c’est vu et revu, et qu’un peu d’originalité serait bienvenue, mais justement, moi ça me fait un bien fou de revenir aux sources du médiéval fantastique bien générique de mon enfance, des Livres Dont Vous Êtes le Héros, de Donjons & Dragons et des Lego Châteaux Forts.

Bref un défi à remplir quinze vitrines sans avoir l’impression d’aboutir, mais auquel je suis heureux de me coller vu ce qu’il me permet de mettre en couleurs. Même si des tas de gens on dû le faire avant moi, je serais heureux à chaque étape de mon Projet Donjons, et je vous montrerai toutes les photos. TOUTES!

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Cette page risque de faire un peu copier coller par rapport au Projet Donjons. Vous le voyez venir le projet?! Pour ceux qui ne suivent pas dans le fond, le Projet Donjons donc, consiste à monter une collection florissante de figurines en tout genre sélectionnées avec soin et peintes avec amour (ou l’inverse), afin que les dites figurines (relativement) génériques puissent servir dans le cadres de plusieurs supports ludiques, et ce dès que le besoin s’en fait sentir. Et si je faisais pareil pour le Grim Dark Future, j’ai que ça à foutre de mes pognes d’facons!

En route pour de nouvelles aventures au planning chargé!

Pour situer vaguement, j’ai toujours été intéressé par Necromunda, je me suis bien cassé la tête à essayer de faire tourner Inquisitor à l’époque, et Dark Heresy est un de mes systèmes de jdr préféré. Depuis un bon moment je suis du coin de l’œil ce qui se fait à propos d’Inquisimunda/Inqui28, et les formats KillTeam ou Shadow War Armageddon correspondent de plus en plus aux expériences de jeu que j’affectionne.

Dans l’optique de ne pas trop m’éparpiller, j’ai résisté à la tentation lors de sortie de l’édition 2017 de Necromunda, sous titrée Under Hive.

Un an, j’ai résisté un an (GW c’est pire que les clopes putain) le temps qu’il y ait plein de réfs à acheter et pas mal de contenu disponible. Puis c’est le craquage en règles avec tout les accessoires, les bouquins à rallonge et la table qui va bien. Le jeu est cool mais demande pas mal d’organisation (j’y reviendrais dans un article), et je me retrouve à produire pas mal de figs en tout genre, dont des pnjs et différents marqueur et décors. D’ici à verser dans du Inquisimunda le saut n’est pas difficile, et si ça peut servir pour le jdr c’est tant mieux.

Comme c’est reparti pour des fournées de figs variées, on peut donc statuer sur le fait que je me colle le même genre de projet qu’avec la version medfan, mais cette fois ci situé dans un univers bien plus spécifique.

Hail to the king, babe!

Le futur cauchemardesque du quarante et unième millénaire n’est absolument pas l’idée que je me fait de la SF, mais plutôt une transposition d’un univers dark fantasy dans les étoiles (un peu à la manière de Star Wars, le côté sombre (très sombre) en plus). Necromunda est une facette de cette univers avec une identité bien ancrée, et les délires Inquisitor et Blanchitsu sont encore au delà du point de vue des partis pris esthétiques et thématiques. Ça me changera du générique que j’essaye d’exploiter avec le donjon, et j’essayerais pour ma part de relier tout ces concept au fil de la production.

On est donc reparti pour un voyage artisticoludique indéfini où on essayera de rendre compte d’un univers fort tout en tentant de se l’approprier, d’y apporter sa petite touche, sa vision, sa sensibilité. D’ici que j’arrête de peindre des ptits bonhommes on aura enfin tous des bagnoles qui roulent à l’énergie verte.

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